Du vent fort rendra deux réacteurs nucléaires superflus
Ce week-end, de samedi après-midi jusqu'au début de la semaine prochaine - au moins -, les éoliennes situées en mer fonctionneront à quasi pleine capacité. C'est ce qu'affirme le fournisseur d'énergie verte Eneco, sur base des récentes prévisions météorologiques.
Il n'y a presque pas eu de vent pendant toute la semaine. Dans toute l'Europe occidentale, d'ailleurs, pour cause d’une zone de haute pression. Il n'y avait pas de menace immédiate de pénurie d'électricité, car il ne faisait pas extrêmement froid, donc la consommation n'a pas augmenté. De plus, les recherches sur les chiffres ont montré que sur toute la période de 2019, les éoliennes ont fourni de l'énergie pendant 90 à 95 % du temps. Les périodes où il n'y a pas de vent et où les éoliennes ne fonctionnent donc pas sont plutôt exceptionnelles.
Mais ce week-end, les conditions météorologiques changent. A partir de samedi midi, le vent se redresse progressivement. Lundi, l’IRM prévoit même un vent de sud-ouest assez fort, avec des vitesses pouvant atteindre les 5 beaufort.
Cela signifie que tous les parcs éoliens en mer fonctionneront à leur capacité maximale. Les éoliennes fourniront alors la même puissance que les réacteurs de Doel 1 et 3, soit environ 1.400 mégawatts.
Comme les éoliennes tournent à plein régime, les prix de l'électricité que les fournisseurs achèteront sur le marché pourraient légèrement baisser. Pour les utilisateurs privés, il n'y a pas d'impact sur les prix à court terme. La plupart des particuliers ont un contrat avec un prix annuel fixe.
Le 8 décembre de l'année dernière, la production d'énergie éolienne dans notre pays battait encore un record. Les éoliennes sur terre et en mer représentaient à l'époque 3.100 MWh. Les circonstances étaient idéales à l'époque. Le vent était fort, mais pas trop fort, de sorte que les éoliennes en mer n'ont pas dû être arrêtées. Une vitesse de vent de 10 mètres par seconde (5 beaufort) est idéale pour une éolienne.